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Carte jaune,RDC

28 janvier 2014

CE N'EST PAS DE LEUR FAUTE SI ILS FETENT UN "DEUIL"

Depuis des decennies, la population Kivutienne mene une vie d’enfer.A la base les guerres sans fin qui sont generalement ponctuees par des exactions de tout genre dont des viols, des executions sommaires, des pillages, des enlevements. Le parain de ces malheurs n’est pas non moins connu par les congolais, mais aussi par la communaute internationale et ce n’est autre que le Rwanda voisin. Ce pays se situant a l’Orientale de l’Afrique, n’ a que 26 338 km2 comme superficie,11.46 millions d’habitants et est gouverne par le fameux Paul Kagame. .Pour une petite histoire, Paul Kagame est arrive au pouvoir en 1994 juste a l’appocalypse du genocide rwandais. Ayant toujours des hallucinations par rapport a la balkanisation de la RDC,Paul Kagame et certains de ses collaborateurs ont toujours ete accuse de soutenir  certaines rebellions dans ce pays, don’t : le RCD-Goma, le CNDP, le M23,…de ce fait, certains congolais vont loin, jusqu’a dire meme que la balkanisation de la RDC est la passion meme du president Rwandais.

Lors d’une emission radio-diffusee dans une chaine de la ville de Beni, ou il etait question de savoir comment la population benicienne a ete initiee a l’art de s’informer, un auditeur a dit :” etant toujours confrontees a la guerre et la RDC ayant des voisins pas nettes, on a apprit a nous informer via les medias pour savoir si la guerre n’etait pas juste derriere notre maison”. Et le nom du Rwanda etant toujours repprit dans plusieurs rapports des ONG, de l’ONU…la population kivutienne est bel et bien informee sur ses bourreaux.Alors, a qui la faute si sur base des simples rumeurs de la mort de monsieur Kagame, cette population s’est mise a festoyer?pour elle, cet homme est le promoteur de ses malheurs, autrement dit, sa mort serait la liberation certaines du peuple congolais du joug des guerres sans fin.Et quand la RFI a dementit cette information, la population a ete abattue, d’autre ont meme fondu en larmes car ils ont vu leur espoir s’eloigner tout d’un coup.Mais une minorite a continuer a festoyer sans ambage, car “ il n’ ya pas de fumee sans feu” et “rien n’arrive au hasard” disaient ils. Pour cette derniere categorie, cela constituait un rappel a la confession a monsieur Kagame et cela devrait derranger sa concience, si du moins il en avait encore.

Il va sans dire que ce n’est pas de la faute de la population Nord et Sud kivutienne si elle s’est surprise entrain de festoyer par rapport a la supposee mort de Kagame. Apres tout, logiquement meme apres tant d’annees de souffrance, meme un simple reve de bonheur ferait sourir n’importe quel homme sur terre.

Mais sans blague, la mort d’un individu normalement chagrine ceux qui restent en vie et en Afrique , la loi de la proximite signifie que tous les africains sont freres, autrement dit,si le president du rwandais etait bel et bien mort, les congolais devraient faire le deuil avec les rwandais…les congolais ne sont pas des petits diablotins pour feter “un deuil”, meme si ce paradoxal;l’hospitalite et la gentillesse legendaire de ce peuple sont connues de tous…les congolais naissent bons, ces sont juste les circonstances qu’ils ont traverse qui ont fait d’eux ce qu’ils sont devenus

                                                                                                                Christyna Mukongoma

 

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28 janvier 2014

L'AFRIQUE ET LE NEO-COLONIALISME

                                                                                    Pour qu’un enfant marche très bien, tout dépend de l’exercice qui l’a eu de ses parents dans son enfance mais ceci peut être remédié dans son jeune âge par ce que nous pouvons appeler «  la rééducation ». La population africaine doit être rééduqué dans bien des angles car les blancs ont totalement bafoué l’éducation de ces derniers ; surtout dans la colonie Belges ou l’éducation était basée sur le principe : « pas d’élite pas d’ennuis”. Ceci est le cas de bien des pays africains qui sont mal partis suite à beaucoup des circonstances, malheureusement venus de l’extérieur qui perturbaient toujours la quiétude intérieure. L’époque de l’esclavagisme et de la colonisation sont largement dépassées ; de nos jours, l’homme blanc a voilé ces images en le remplaçant par une autre forme d’asservissement qui est fait sous différents camouflages : le néo-colonialisme ; ce néo-colonialisme est souvent abusivement appelé partenariat. Avant d’aller plus loin, il est impérieux que nous définissions ce que c’est le néo-colonialisme. Ce dernier peut être  défini comme étant une politique impérialiste des grandes puissances à l’instar de leurs anciennes colonies. L’essence du néo-colonialisme  est le fait que l’Etat qui est assujetti est indépendant. Ce terme a été prononce par Kwame Nkrumah vers 1965,il faisait référence a la continuité historique de la transition des colonies a des nations officiellement indépendantes , et aux méthodes n’étant pas beaucoup plus louable que la colonialisme entre XVIème  et XIXème siècle.  

                                                                            L’Afrique connait  beaucoup des difficultés et comme la communication est à la base de tout vrai développement, le secteur à prendre a compte, premièrement c’est la communication interne et après la communication externe. Dans la communication interne nous sous entendons : communication entre population et gouvernant, entre population, entre gouvernant ; par communication externe, nous sous entendons la communication avec d’autres Etats pour des partenariats qui vont profiter de la même façon à ces partenaires. L’unité fait défaut en Afrique suite a différents facteurs, que nous pouvons énumérer comme suit : les conflits post- guerre, les rebellions, la recherche des intérêts personnels, par analyse, nous pouvons nous rendre compte que ces défis sont liés d’une façon ou d’une autre au problème de la communication. Cette dernière ne consiste pas seulement aux points énumérer ci-haut, elle consiste aussi en la presse qui est généralement dit le quatrième pouvoir d’une nation ; la liberté de la presse constitue aussi une arme contre les maux qui sévissent dans les pays Africains , car le journaliste c’est quelqu’un qui dit tout haut ce qui se dit tout haut, quelqu’un qui jette des fleurs aux bons et montre à la lueur de tous ,les mauvais.            

                                                                        L’éducation constitue aussi un atout très important vers l’indépendance totale des Africains, car l’éducation de son côté constitue une fondation très importante. La situation éducative coloniale nous a prouvé tant bien que mal l’importance de l’éducation dans la marche vers l’autonomie , notamment avec les différences palpables dans des colonies françaises, anglaise ,Belges… pour les français, il fallait éduquer les colonisés comme les français de la France, car pour eux ,les colonies sont des provinces françaises d’outre-mer ; pour les anglais, la pratique l’emporte sur les théories ;or la Belgique a pris plutôt un chemin trop glissant et du mauvais côté, avec le fameux principe «  pas d’élite, pas d’ennuis » et pour ces chers colons, la théorie prime sur la pratique. Ces bases éducatives ont engendré beaucoup des conséquences notamment dans la RDC, avec ce principe malsain… ceci prouve combien le belge n’a jamais voulu donner l’indépendance au congolais, c’est pourquoi ce dernier doit prendre a mains son éducation en cherchant à adapter son système éducatif aux réalités qu’il traverse. La force de l’éducation dans un développement est prouvée par la situation actuelle des pays dits ‘ développés ‘, en l’occurrence : les Etats Unis, la France,… ou le taux d’alphabétisation est élevé.

                                                                      L’économie est l’un des piliers du développement et il est clair qu’on ne peut pas parler de l’indépendance politique sans l’indépendance économique. L’Afrique doit rehausser son économie des différentes manières : l’agriculture, l’élevage … au fur et à mesure qu’on a des dettes, on ne peut pas évoluer car on ne pense qu’à payer cette dette. Mais l’Afrique quant à elle au lieu qu’elle pense a  comment payer ses dettes, elle ne fait que en rajouter d’autres avec la bénédiction de l’occident qui est le seul bénéficiaire. Etre partenaire n’est pas aussi mal que ça, mais il serait mieux si l’Afrique tachait de peser avant de signer un partenariat, ses intérêts. L’Afrique doit s’imposer car elle est en position de force vu que l’économie mondiale serait handicapée sans la présence de l’Afrique. La diversité est aussi encouragée dans le plan économique, avec le principe, au fur et à mesure que les partenaires sont nombreux, les avantages sont multiples et à bas prix. L’Afrique doit aussi créer ses propres débouchés et améliorer son balance économique en équilibrant son importation  et son exportation. Ceci nous renvoit a l’industrialisation de l’Afrique.

                                                                                  « L’occident achète a l’Afrique des minerais a un prix négligeable, mais une fois que ces minerais sont des produits finis, ils les revendent trop chers aux africains » ! Je me souviens avoir entendu un jour a l’émission dialogue entre congolais un analyste réagir comme cela. Il est vrai que ceci est dû au fait que l’Afrique n’est pas encore industrialisée autrement dit, elle est vouée a dépendre industriellement de l’occident et pour lutter contre ceci, l’Afrique doit créer ses propres industries et ainsi stabiliser sa balance économique comme cité ci-haut .Une fois l’industrialisation de l’Afrique mise sur pied ,l’occident n’aura plus des débouchés et sera ainsi forcé à négocier d’où, l’ Afrique sera considérée au même pieds d’égalité que d’autres parties du monde et non seulement un continent a asservir.

                                                                                La justice étant l’un des pouvoirs des pays démocratiques, elle doit être respectée, les récalcitrants doivent être envoyés en prison, qu’importe qui ils sont. Mais la situation que nous observons en Afrique est que certaines personnes sont intouchables, surtout les dirigeants ou les «  grands hommes » .Et ceci amincit la crédibilité de l’Afrique au visage du monde  d’où certaines Nations occidentales pratiquent encore le paternalisme.

                                                                                             On reconnait un homme mature par sa notion de responsabilité, l’Afrique doit faire un peu plus preuve de responsabilité en toute chose. Mais aussi, l’Occident doit donner aux africains cette chance de se gouverner eux même, de prouver de quoi ils sont capables car nombreux des pays africains ont plus de cinq ans d’existence. Une chance aux africains de choisir leurs propres dirigeants et non que l’Occident mettent ses pions comme dirigeants ; cette situation commence à accoucher des différentes situations que l’Occident ne sait plus gérer , avec des soulèvements et des rebellions partout en Afrique  et dans peu de temps, ceci pourrait être pire car les  africains commencent maintenant à prendre conscience de tout ce qui se passe et voient maintenant au délà du recto qu’a toujours montré l’Occident, ils voient maintenant le verso et comprennent aussi le « non-dit »  du « dit » des discours des occidentaux.

                                                                                           Eu égard de tout ce qui précède, nous allons aussi tacher d’élucider quelques point on ne peut plus important dans la place que détiennent les pays de l’Afrique dans le concert  des nations :  

                                                                                          «  La loi du plus fort est toujours la meilleur », «la main qui donne est celle qui domine » dit –on ; ces deux citations nous illustre combien, le premier pas de l’Afrique vers sa vraie souveraineté doit commencer par sa marche vers la mondialisation. En effet, l’Afrique ne doit pas aller au rendez-vous du donner et du recevoir les mains vides, mais pour stopper sa dépendance elle doit aussi amener quelque chose, ainsi l’équilibre sera assurer et elle n’aura plus des dettes sur le dos sans être capable de les payer. Car pour aller à ce  rendez-vous, il faut avoir quoi donner mais anormalement, l’Afrique ne s’y rend que pour recevoir mais sans  rien donner. L’Afrique regorge beaucoup des intellectuels et génies si, elle se prenait en charge et encadrait comme il se doit son élite, elle ne manquerait rien à donner au rendez-vous de la globalisation  qui fait de la planète terre, un seul village mais qui malheureusement  tiens jusqu'à présent l’Afrique au second plan. L’Afrique qui se dépouille peu à peu de sa culture, a fini par perdre le lot de ce qu’il pourrait amener au rendez-vous ci-haut cité. Elle a perdu ses connaissances, ses valeurs, ses techniques ancestrales. Les disciples de la négritude ont prédit le XXIème siècle comme étant le siècle ou l’Afrique participerait sans ambages à ce rendez-vous, ceci prouve à suffisance que ces chantres de la négritude croyaient en l’Afrique et que d’une manière simple il n’est pas encore  trop tard de retrouver la vraie force du continent Africain.

                                                                                Nombreux trouveront cette piste très utopique vu la dépendance accrue qu’a déjà développé l’Afrique à l’endroit de l’occident .Mais tout commence par la volonté, la décision, et la mise en action de la décision prise ; Déjà l’Afrique depuis voilà cinq ans apprend à rediriger son regard ailleurs, notamment en chine et d’autres pays que les seigneurs de veto. L’Afrique a plusieurs potentialités qui peuvent lui permettre de vivre sans l’occident, déjà quelques pays de l’Afrique ont une industrie bien que pas vraiment au point, mais c’est déjà un pas ; car avant l’homme blanc, l’Afrique avait des civilisations, des Royaumes qui étaient à leur apogées, et il y avait une vie. L’Afrique doit apprendre à changer seules ses défis en opportunités, car en faisant appel à l’Occident, ce dernier exigera des intérêts que peut être malheureusement l’Afrique sera dans l’incapacité de payer ; comme c’est le cas des lourdes dettes dont certaines les africains n’en ont même pas conscience et n’en connaissent même pas l’origine. Lors de la colonisation, les occidentaux se sont cachés derrière l’échappatoire qu’ils venaient civiliser et évangéliser l’homme noir, mais si un instant nous adhérons à contre cœur a cette pensée car l’homme noir avait une religion, il avait une civilisation ; nous trouvons qu’il est maintenant temps que l’Afrique cesse de taiter car, le temps est révolu et l’Afrique doit apprendre à marcher seule sans l’aide ou l’appui de l’occident

                                                                                 La culture dans la pensée africaine Dans ce point, nous soulignons l’importance des valeurs africaines, par exemple la solidarité Africaine qui, aiderait les africains à aller de l’avant et non de se combattre eux ! La devise belge ne dit-elle pas que « l’union fait la force » .La culture est une très grande force pour lutter contre le néo-colonialisme qui présente plusieurs danger notamment il ronge aussi petit à petit la culture africaine par une acculturation accentuée et camouflée. L’important ici est, comme monde à son tour est loin d’être statique, de savoir adapter les valeurs ancestrales africaines et les adapter à la situation actuelle

                                                                               Il est très important de marteler sur ce point ci car l’homme africain a  connu beaucoup des situations qui lui ont laissé des blessures internes et que sa psychologie a été touchée aussi .Intérieurement, il souffre du complexe d’infériorité et ceci le ronge petit à petit car il a perdu confiance en lui-même. L’important, c’est du croire, se dire que c’est encore possible et que l’important c’est de passer à l’action et de bien connaitre son passé  pour que ce dernier lui permette de comprendre le présent, de le corriger pour un futur meilleur. L’homme blanc a longtemps joué sur la psychologie de l’homme noire avec beaucoup d’astuce comme : Dieu est blanc, Satan est de race noir ; l’homme blanc est parfait, l’homme noir n’est lui est pas égale, avec les situations qui sévissent jusqu’ alors en Occident, ou quand il y a des coups des balles, le premier suspect est l’homme noir qui était  sur le lieu du crime…sont autant des points de vue que l’occidental à inculquer en l’homme noir et inconsciemment l’homme noir y a cru et à adopter malgré lui la personnalité qu’on lui octroyait.

                                                                        Il est vrai que ce combat est de loin d’être facile car l’homme blanc tient à garder sa position vis-à-vis de  l’homme noir  et surtout qu’il ne tient pas à perdre ses intérêts. Ci-haut, nous avons taché de donner quelques pistes des solutions qui peuvent être on ne peut plus utile à l’homme noir dans sa marche vers son indépendance totale vis-à-vis de l’occident. Mais, Il suffit juste que l’homme noir comprenne la force qu’il a, le rôle de son continent qui a été à la base du développement de tous ces pays riches ! J’entends encore le chanteur franco-algérien La fouine, chanté : «  regarde leurs avions s’envoler grâce au pétrole d’Afrique, ils brillent grâce aux diamants d’Afrique… »Et que l’africain comprenne que comme Stanley a dit : ‘ Sans le chemin de fer, le Congo ne vaut pas un poney ‘, pour lui aussi "Sans l'Afrique, le monde ne vaut pas un clou"

                                                                                                                                                                       Christyna Mukongoma

29 décembre 2012

LES ERES ET LES HEURTS DE LA RDC

 

 Selon certains experts en critique historique, la République Démocratique du Congo est peuplé depuis au moins 200 000 ans environ. Les preuves en sont multiples comme la découverte de l’homo sapiens à Ishangu dans le fin-fond du parc de Virunga, le Preacheuléen découvert sur les sites archéologiques de la mulundwa au Katanga et les quelques témoignages laissés par les anciens sur la nécropole de Sanga dans la région du lac Upemba qui date du septième siècle après Jésus Christ. Mais ce dernier point ne contredit guère le fait  que les premiers vrais occupants du Congo furent les pygmées. Partant des conclusions de Anta Diop et Théophile Obenga, nous adhérons a l’idée que les premières migrations d’une poignée des ancêtres bantous  ont eu lieu  de la vallée du Nil en Nubie ,Haute Egypte, avant la première période intermédiaire dite thinite ( cfr subdivision de l’histoire ) ; une deuxième expédition des bantous vint de l’Est du Nigeria et du Cameroun vers  -2600 ans. C’est alors que naquit le  peuple bantu et  ces derniers qui peuplent tout le territoire avaient toujours vécu dans les sociétés bien structurées et surtout avec des organigrammes bien sculptés. Les dirigeants étaient choisis dans des lignées des chefs traditionnels appelées les chefferies. Certaines de ces civilisations  s’imposèrent aux autres par leurs puissances commerciales et fondèrent des puissants empires qui régnaient sur les milliers de kilomètres carrés, surtout dans la partie Ouest du Congo, sur les côtes de l’Océan Atlantique. Les plus importants des royaumes et empires furent : le Kongo, le Pende, Songye, Luba, Kuba

                                                                              La traite Negrière qui a été précurseur de la colonisation, s’est étendue jusqu’à l’intérieure du continent autrement dit même le Congo a été victime ; cette traite correspond avec la traite de l’ivoire, à l’essor économique ou au déclin des différents royaumes, elle a été l’œuvre des arabes. Elle a eu surtout un impact démographique sur l’Est du pays et a fait pâtir la tradition. En République Démocratique du Congo, les figures de proue ont été : Rumaliza, Ngongo Lutete ,…

                                                                                       Bien que plusieurs civilisations aient connu des essors considérables au Congo, cette partie est demeurée pour longtemps inconnue du monde occidental; ce n’est qu’en 1482 que l’explorateur et Marin portugais  Diego Cao   découvrait l’embouchure du fleuve Congo et par la même occasion dénichait en ces lieux  le Royaume Kongo qui était à son apogée. Il s’est rendu jusqu’ a la capitale Mbanza Kongo ou il rencontra le roi du fameux royaume.

                                                                                       L’écho faisant le larron en Europe, Léopold II, roi de la Belgique, ouït dire les merveilles de cette terre inconnue, et prit entre 1874-1877 la décision d’y envoyer la première expédition qui serait patronnée par l’explorateur et journaliste anglais  Henry Morton Stanley. Cette expédition marquera le début d’une longue et pénible marche du peuple congolais  qui sera ponctuée par la colonisation passant par la possession du Congo par Léopold II (1885) mais la maitrise du territoire n’interviendra qu’en 1894  et  l’annexion du pays a la Belgique (1908). La descente sur terrain de monsieur Stanley accoucha d’un grand espoir auprès du roi Léopold II qui  organisa la conférence géographique de Bruxelles en 1876 qui se solda par la naissance de l’ A.I.A et entreprit  deux ans plus tard ,en 1878 de créer le Comité d’Etudes du Haut-Congo. Etant obstiné par l’idée de détenir une terre personnelle, Léopold II sème ses différents partenaires et change encore une fois en 1882 l’appellation par l’Association Internationale du Congo (AIC).Pour bien marquer son terrain, le roi des belges invite le chancelier allemand Otto Von Bismark a présider une conférence qui ira du 15 novembre 1884 au 26 février 1885.Dans cette conférence dite «  conférence de Berlin »assises les grandes puissances occidentales se partagèrent l’Afrique sans les Africains eux-mêmes . Ce fut donc le 26 février 1885 que fut signé à Berlin, l’Acte Général de Berlin qui reconnut le Congo comme un Etat Indépendant (EIC) et par-dessus tout, propriété privée de Léopold II Roi des Belges. Pendant la gérance du Congo par le Roi Léopold II, plus de 10 millions de congolais furent massacrés sur l’auteur de pointes d’ivoire, cuivre, or, cassitérite, et caoutchouc qui ont considérablement enrichi la famille Royale et développé la Belgique.

                                                                            Le 20 aout 1908, le Congo était devenu suite au testament du roi des belges, une propriété privée de l’Etat Belge  vu que monsieur Léopold II s’était trouvé avant sa mort dans l’incapacité de payer la dette qu’il devait au gouvernement belge. C’est ainsi que le gouvernement belge s’est promis de faire  de tout son mieux pour effacer les traces des méfaits de la mauvaise politique du roi Léopold II ; qui malheureusement ont laissé des blessures  indélébiles dans les cœurs des autochtones. Le Congo étant devenu une colonie belge n’avait rien d’éclat ou aucune faveur n’était donnée à la population autochtone ; tout est basé sur le principe : «  pas d’élites, pas d’ennuis » .La deuxième guerre mondiale, les différentes conférences, symposium, qui le premier a permis de découvrir  le verso de l’homme blanc et les seconds qui regroupaient en grande partie les africains  dits  « évolués » des différents coins de ce continent longtemps resté dans l’ombre.

                                                                                      Après près de 80 ans sous le joug colonial belge, le Congo devint indépendant le jeudi 30 juin 1960.  Un mois auparavant, soit en mai 1960, le Peuple congolais pour la toute première fois de son existence choisissait ses dirigeants et ses mandataires dans les nouvelles institutions politiques du jeune Etat. Le vainqueur de ces élections fut Patrice Emery Lumumba. Il fut désigné Premier ministre par un Arrêté Royal du 23 juin 1960 et Joseph Kasavubu  nommé le 27 juin 1960 Président de la République selon les dispositions de la Loi Fondamentale. Celle-ci fut élaborée et votée par le Parlement belge, ensuite imposée au Peuple Congolais indépendant (contradiction : imposition d’une loi a un peuple indépendant!).Au niveau national et provincial, le pays fut doté des institutions politiques incarnées et dirigées par les mandataires démocratiquement élus mais malheureusement sans expérience politique ni formation. Lors de son discours d’investiture en sa qualité de Chef du Gouvernement, Patrice Emery Lumumba déclara que désormais, toutes les richesses naturelles dont regorge le Congo, devaient d’abord bénéficier aux populations congolaises pour relever leur niveau de vie et développer rapidement le nouvel Etat. Mécontentes de cette pensée un peu trop nationaliste, toutes les grandes puissances, avec en tête les USA et la Belgique, qui continuaient à croire et à espérer que le Congo resterait toujours leur fournisseur des minerais gratuitement ou à vil prix, firent tout pour empêcher la réalisation du plan Lumumba et l’élimination physique de ce dernier. Et elles mirent leur plan machiavélique 11 jours seulement après la proclamation de l’Indépendance du Congo, ces grandes puissances créèrent et soutinrent  les sécessions du Katanga le 11 juillet 1960  qui était chapeautée par Moise Tshombe et du Sud-Kasaï le 8 août 1960).En attaquant ces zones stratégiques elles visaient à priver le gouvernement de Lumumba des recettes des richesses minières. Sur instruction des impérialistes occidentaux, le Premier ministre Patrice Emery Lumumba fut révoqué par le président Kasavubu le 5 septembre 1960, arrêté, sauvagement torturé et finalement lâchement assassiné le 17 janvier 1961 à Elisabethville (Katanga) par la police belge et la CIA américaine. Comme si cela ne suffisait pas, le corps de Lumumba fut découpé en morceaux et dissout dans l’acide sulfurique dans une baignoire et jeté dans les  égouts.  La nouvelle République sombra dans alors dans  un chaos politique et économique indescriptible ! Le 14 janvier 1963,  aidé par les casques bleus de l’ONUC (Organisation des Nations Unies au Congo) ; le gouvernement du Premier Ministre Cyrille Adoula (Syndicaliste) parvint à mettre fin à la sécession du Katanga. Celle du Sud-Kasaï l’avait été avant par l’Armée Nationale Congolaise. La mort de Patrice Emery Lumumba fut à son tour un déclencheur des soulèvements : les populations se soulevèrent en une grande rébellion légitime contre le gouvernement illégal à Léopoldville imposé par les grandes puissances. Cette rébellion qui  occupa déjà les ¾ du pays durera de 1963 à fin 1964.  Avec l’aide des mercenaires de Bob Denard recrutés par le Premier ministre Moïse Tschombe, le gouvernement de Salut Public qu’il dirigeait mit fin à la rébellion et réunifia ainsi le pays.

                                                                               La quiétude qui commençait a régner au Congo déstabilisa les grandes puissances qui trouvaient que cela perturberaient leurs transactions mafieuses et c’est ainsi que le peuple congolais fut surpris par un coup d’Etat militaire le 24 novembre 1965. Le bouc émissaire ne fut autre que l’homme de paille des impérialistes  occidentaux, Joseph Désiré Mobutu, il était  colonel et chef d’Etat Major général de l’armée congolaise. Apres s’être autoproclamé Chef de l’Etat, il limogea toutes les institutions politiques récemment issues des élections démocratiques et s’empara de tous les pouvoirs. Quelle ne fut pas la surprise générale quand un insurgé qui renverse un pouvoir comme lui est directement reconnu par les grandes puissances. Le colonel Mobutu choisit un tactique peu orthodoxe pour instaurer son autorité, il pendait sans merci en public tous ceux-là qui s’opposaient à lui. Cette sanglante dictature arrosera  durant 32 ans la misérable vie du congolais. Les conséquences qui s’en suivirent furent des coups durs :

-peuple souffrit  impuissamment

-Pillage systématique des richesses

-tout l’argent placé sur les comptes du dictateur et sa famille politique dans les banques des pays étrangers, entre autres la Suisse, la Belgique, l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Canada, la France etc.…

Vint L’authenticité, ici Mobutu interdit aux religions ou aux parents de donner de prénom occidentaux aux personnes et supprima du calendrier les fête religieuses ; après vint la Zaïrianisation avec les 3 Z : le pays, la monnaie, le fleuve. Vu la terreur que fait régner le dictateur et qui oblige à la population d’appartenir à son parti politique, vers les années 1975, un groupe d’intellectuels et l’Eglise catholique locale s’organisent, d’abord en clandestinité, ensuite publiquement afin d’en finir avec le régime dégradant, sans partage et surtout immoral sur toute la ligne. Bien que nombreux furent portés disparus, c’est fut un pas de géant vers la démocratisation du Congo. L’éducation négligée, pas de paiement des rémunérations des enseignants, pas de construction des nouvelles écoles et universités alors que le pays commençait à former chaque année plus 100.000 diplômés du BAC, telles furent quelques-uns des défis du Zaïre. Même avec l’éducation bafouée il est impérieux de souligner le fait que le Congo avait atteint le niveau d’alphabétisation de 87 % qui faisait de lui le premier en Afrique. De 1985-1990, la Société Civile vit le jour suivie de la création de quelques  partis politiques de l’opposition radicale. Le Maréchal Président Mobutu et son régime ainsi que tous ceux qui les soutenaient massivement (grandes puissances occidentales), furent désagréablement surpris des résultats des consultations populaires de février-mars 1990. En effet, par 6.000 mémorandums, le peuple congolais dit haut et fort « Non au régime dictatorial et partant à Mobutu lui-même et son parti-Etat », le Mouvement Populaire de la Révolution, MPR en sigle.

                                                                                        La transition lève l’ancre Le 24 avril 1990, Mobutu enfin cède, larmes aux yeux, sous la forte pression du Peuple révolté. Le dictateur accepta timidement et à contre cœur le multipartisme et pluralisme syndical. Le MPR fut ainsi à officiellement dissout. Le peuple congolais réuni en Conférence Nationale Souveraine (7 août 1991 – 6 décembre 1992). Mobutu, en dépit des accords consensuels conclus avec le Peuple, refusa cependant d’appliquer toutes les décisions prises par la Conférence Nationale Souveraine et son organe délibérant le HCR-PT (Haut Conseil de la République-Parlement de la Transition). Entre-temps, en avril 1994 éclate au Rwanda voisin une guerre civile suivie du génocide des tutsi et des hutu  modérés. Pour éviter la poursuite de ce génocide, la France avec son Opération Turquoise sous l’égide de l’ONU, conduisit et déversa au Kivu (à Bukavu et à Goma), sans aucun contrôle aux frontières congolaises, près de 4 millions des hutus en trois jours. Arrivés en juillet 1994, ces réfugiés ne seront pris en charge par l’UNHCR qu’en novembre 1994. La présence de tous ces rwandais au Kivu y créa le climat d’insécurité et les épidémies de toutes sortes dont le choléra qui fera rage, notamment dans les rangs des réfugiés rwandais. Comme Mobutu ne voulut point quitter le pouvoir et le Peuple congolais en avait ras-l e-bol, alors vint un certain Laurent Désiré Kabila, un des anciens disciples fidèles de Patrice-Emery Lumumba et qui, à partir de son sanctuaire des grottes de Fizi dans la province du Sud-Kivu, combattit durant plus de 20 ans le régime de Mobutu de triste mémoire. Alors, du 25 octobre 1996 au 17 mai 1997, l’armée de L. D Kabila bien équipée et disciplinée (composée essentiellement des mercenaires tutsis rwandais, ougandais et burundais) partit du Kivu où, avant de continuer dans les autres provinces du Congo (Zaïre), elle démantela tous les camps de réfugiés hutus rwandais dont 65% retournèrent malgré eux au Rwanda et les autres se cachèrent dans les forêts du Kivu. Cette armée de L.-D. Kabila  battit sans résistance majeure toutes les troupes de Mobutu en poste dans toutes les provinces du Congo-Zaïre.

Laurent-Désiré Kabila et ses soldats furent accueillis en sauveurs et ce dernier se proclama Chef d’Etat du Congo, il promit la sécurité, paiement régulier des salaires, liberté d’expression et reconstruction du pays,  donc la démocratie tant chantée était de nouveau à l’honneur. Une fois au pouvoir, Laurent Désiré Kabila oublia ses compagnons des luttes (les rwandais, les Ougandais ) à qui il avait promis une partie du gâteau dans l’accord signé a Lemera et au lieu de cela ,il prit un nouveau visage en  restant égal à lui-même, c’est-à-dire, patriote, nationaliste invétéré et impassiblement manipulable, contrairement à ce que fut son précurseur. La nouvelle face de Laurent ne plut guère aux grandes puissances, qui décidèrent d’utiliser les ennemis de la paix au Congo, qui ne sont autres que le Rwanda, l’Uganda et Burundi et ces derniers s’organisèrent pour chasser, mais en vain, Laurent Désiré Kabila du pouvoir à Kinshasa. Ils créèrent de toutes pièces les rébellions à l’Est (RCD-Goma : rassemblement congolais pour la démocratie – soutenu par le Rwanda) et au Nord-Ouest du pays (MLC : mouvement pour la libération du Congo – soutenu par l’Uganda). Il fut décidé de liquider   Laurent-Désiré Kabila et cette décision fut exécutée le 16 janvier 2001 ou  le Président fut assassiné dans sa résidence officielle à Kinshasa. Le Président Laurent Désiré Kabila fut immédiatement remplacé par son fils Joseph Kabila alors chef d’état-major des Forces Terrestres après qu’il ait été désigné par le Gouvernement et le Parlement de Transition. Il prêta serment constitutionnel le 26 janvier 2001.Pour assurer la stabilité en RDC, il fut organisé des négociations politiques inter-congolaises à Sun City en République Sud-Africaine (2001-2003). De ce dialogue inter congolais  sortirent les éléments qui avaient pour but de régir  la période de transition (2003-2006) et la préparation des élections. Malgré les blocages des rebelles (RCD -MLC), les élections libres et démocratiques furent organisées.

                                                                                La constitution en remplacement des lois imposées par la Belgique lors de l’indépendance fut promulguée le 18 février 2006 ; cette constitution souligne le fait que La République Démocratique du Congo est un Etat de droit, indépendant, souverain et indivisible, social, démocratique et laïc. Selon cette même constitution, le Congo est divisé en 26 entités provinciales fortement décentralisées. Celles-ci sont à leur tour subdivisées en entités territoriales décentralisées dotées comme les provinces de la personnalité juridique et sont gérées par les organes locaux. La date du  30 juillet au 29 octobre 2006 marque un nouvel envol pour la RDC car par votes aux suffrages universels directs, le Peuple congolais, après plus de 40 années de patience et de sacrifices sans nombre, a enfin élu démocratiquement son Président de la République en la personne de Monsieur Joseph Kabila  Kabange, ses 500 Députés  nationaux et ses 690 Députés provinciaux. Et au second degré, ses 108 Sénateurs  et tous les Gouverneurs des provinces et leurs Adjoints. Dans son adresse à la Nation, Joseph Kabila a souligné que la recréation était finit et qu’il était temps de reconstruire la RDC, d’où son célèbre projet de «  cinq chantiers » qui sont :          Infrastructures, routes, rails, ponts, agriculture ; Création d’emplois par les investisseurs nationaux et étrangers ; Education ; Eau et Electricité ; Santé. Malheureusement, nombreux de ces projets n’ont pas abouti d’où perte de confiance du peuple congolais au gouvernement Kabila. Les Rwandais, les Ougandais, les Burundais qui eux aussi ne sont jamais calmes sans bousculer un tout petit peu la RDC, continuent à faire parler d’eux en soutenant des rebellions à l’Est du Congo (CNDP, M23,…), tout ceci a concourut a l’apparente impopularité du Rais  lors des élections du 28 novembre 2011, et qui malgré qu’il ait été élu, il l’a été suite à des magouilles (cfr, rapport Carter).

                                                                           Les rebellions naissent encore de partout avec les mai-mai, Cobra Matata, Raia Mutombo,…mais la rébellion la plus en vue est celle du M23, qui se fait remarquer de plusieurs manière et accusent le gouvernement en place des plusieurs maux. Plusieurs questions se posent, a part le Rwanda, le Burundi et l’Uganda qui ont toujours été les pions des grandes puissances, qui sont les faces cachées, les commanditeurs de ces rebellions ? Et que veulent il ?on s’est rend compte que le Congo d’aujourd’hui est le Congo d’hier mais la question majeure aussi au peuple congolais et particulièrement aux dirigeants ; que faites-vous de l’objectif de l’histoire ? Qui a pour rôle de faire comprendre le présent tout en corrigeant les erreurs du passé  et de  permettre de bien préparer le futur ? Car on a comme l’impression que vous ne faites que calquer le passé.

 

                                                                             Comme on ne peut plus nombreux des pays africains, l’histoire de la RDC  est parsemée de plusieurs épisodes des guerres, des rebellions, des révolutions,…Autrement dit, parler de l’histoire de la RDC fait allusion à comprendre les dures périodes qu’a traversé ce continent, de la traite aux noirs, passant par la colonisation, d’où maintenant la néo-colonisation par des  occidentaux. Mais cela n’a pas empêché a quelques leaders bien que étouffés d’élever la voix : Lumumba, Kenyata, Kwame Krumha, Mandela ,Senghor, et tant d’autres mais aussi certains hommes des lettres de l’occident : jean Paul Sartre,…

11 août 2012

QUAND ON FAIT UN PAS AVEC LA JEUNESSE DU KIVU

 

 

 

  

                                                                        Chaque année académique  la coordination de student afffairs de l’UCBC, organise une conférence sous la casquette de  Students leaders conférence. Cette conférence joue un rôle on ne peut plus capital dans la reconstruction de la RD Congo car elle constitue en elle-même un lieu propice de réflexion et des partages d’idées où  les futurs leaders congolais s’expriment librement. Cette année académique, la dite conférence a réunis autour d’une table les leaders des différents groupes des jeunes se trouvant dans la partie Nord du territoire de Beni  à savoir : Beni ville, la ville d’Oicha et la localité de Mbau. Avec plusieurs sous points dont :La globalisation et  la RD Congo (sujet traité  par le professeur docteur David Kasali, recteur de l’UCBC),Orientations et limites dans l’engagement ( sujet traité par le pasteur Gilbert de la société civile beni), la religion et la politique (traité par l’assistant Kiza),Députés nationaux et provinciaux, différences et similitudes,( sujet traite par Kambale Ezechiel Mayagho, représentant du député national Arsene mwaka ),stratégies et méthodes de la jeunesse (par Dady Saleh, président national de l’AJPC) ; Le thème général s’est articulé autour de l’engagement pour une démocratie active.

                      SOMMAIRE DES EXPOSES

-Premier Orateur : David Kasali

Sujet : La globalisation et la République Démocratique du Congo

Synthèse : La globalisation qui est un mot polysémique, peut être définie comme étant la mondialisation et parler de celui-ci, c’est faire allusion à la modernisation et  a l’avènement de nouvelles technologies. La globalisation offre un champs libre à la RDC car elle lui ouvre le monde avec son système de « village planétaire  ».A son rendez-vous du « donner et du recevoir »  avec d’autres nations, la RDC va souvent main vide car elle bafoue ses propres valeurs au détriment des autres d’où, dans sa quête d’une place dans ce concert de la globalisation, la RDC prend tout ce qui se présente à lui sans aucune analyse approfondie ; en générale, la globalisation présente une face d’épée avec des conséquences qui se trouvent aux deux pôles opposés, comme costume d’illustration, En République Démocratique du Congo, nous assistons à une acculturation suivie d’une déculturation très prononcée. En tant que futurs leaders, les jeunes congolais devraient accroitre en eux l’esprit de discernement ; autrement dit, relever les bons côtés des choses, et chercher à faire mieux tout en restant original et authentique.

Deuxième orateur : Pasteur Gilbert

Sujet : Orientation et limites dans l’engagement

Synthèse : La jeunesse doit mettre en commun ses connaissances pour aller de l’avant. Le mariage des idées permet l’avancement significatif d’un Etat, le jeune congolais doit prendre acte et revenir dans sa culture vu que l’action doit être promu par la compétence .La liberté d’association est fondamentale et est prônée par la constitution congolaise, l’important serait qu’on sache définir les objectifs et les atteindre car comme la devise  le dit : «  l’union fait la force». Dans l’honnêteté et la justice, Jeunes congolais unissez-vous et dites le non-dit du dit pour une démocratie active dans votre pays.

Troisième orateur : Assistant Kiza

Sujet : La religion et la politique

Synthèse : Nous basant sur les définitions de la politique dans l’histoire, nous comprenons que la politique c’est l’art de gouverner tout a se mettant au service de la personne humaine. Mais ici, la préoccupation de base reste le rôle de l’Eglise dans la reconstruction de la R D Congo car entre politique et religion il y a un point d’appui qui n’est autre que la population. Déjà dans le temps en Afrique traditionnel, le leadership était sujet de la possession des pouvoirs mystiques, ce qui explique qu’en Afrique la connexion entre la politique et la religion  date de longtemps. En Afrique, la croyance à un être suprême joue un rôle capital dans la vie psychique des populations, d’où l’Eglise (la religion en générale) pourrait facilement changer la mentalité des congolais. Pour  que les jeunes congolais arrivent à raviver l’espoir pour un demain radieux, ils doivent connaitre le mieux possible la valeur de leur patrie et à travers la religion, ils comprendraient leur destinée et la place qu’occupe leur pays dans le concert des nations.

Quatrième orateur : Kambale Ezéchiel Mayagho

Sujet : Les députés nationaux et provinciaux : différences et similitudes

Synthèse : Sachant qu’il existe deux tendances : Unitariste : C’est le principe d’organisation du centralisme démocratique, primauté d’un Etat sur d’autres Etats réunis et fédéraliste : on parle du fédéralisme quand un corps législatif central se partage le pouvoir avec un corps législatif provincial. Les députés sont la voix du peuple, autrement dit, ils sont les garants de la population auprès de dirigeants et devraient être les combattants de la démocratie. C’ est pourquoi il existe des Pétitions qui peuvent être individuelles ou groupales, des motions de défiance mais aussi L’action de lobbying pour lutter contre la corruption et d’autres antivaleurs de cet acabit. Les députés doivent travailler dans la droiture et la justice pour qu’il y ait une démocratie active en RDC.

Cinquième orateur: Dady Saleh

Sujet : Stratégies et méthodes pour que la jeunesse se mette en action

Synthèse : La stratégie peut être définies par l’art de coordonner les actions, ces dernières doivent être cohérentes et doivent intervenir selon une logique bien définie. Ce qui explique que pour parler de la stratégie il faut recourir à l’action, d’où pas de démocratie active sans la présence des jeunes qui prônent le pragmatisme. La réussite commence par le passage de la théorie à la pratique et la jeunesse est la main d’œuvre d’aujourd’hui et l’espoir de demain ; autrement dit, si la jeunesse ne met pas au point des méthodes et stratégies dans l’engagement à la démocratie active en RDC, elle se compare à un troupeau sans berger. Ces quelques stratégies ci-bas, tirées du plan européen pourront être nécessaires :

  • Ø Donner la possibilité aux jeunes de participer au développement de la société,
  • Ø Promouvoir les valeurs fondamentales de la société,
  • Ø Améliorer l’esprit de l’initiative et de la créativité,
  • Ø Assurer l’égalité entre les hommes et les femmes

                                                           Il serait impérieux que le futur leader congolais prenne l’avenir de son pays en mains en participant activement à la démocratie car de lui seul dépend la réussite futur  de la RDC. Cher jeune, la balle est dans ton camp !    

 

 

 

11 août 2012

NOTE DE CHRISTYNA

                                                    NOTE DE L'AUTEUR

                                                                                                 Dans la vie parfois il ya des situations qui nous font peur et qui nous satisfaient à la fois. Personnellement quand je suis a un doigt de réaliser une promesse, j’ai peur et je suis satisfaite a la fois.C'est le cas avec ce blog, je suis satisfaite de le mettre enfin sur pied,tout comme j'ai peur de ne pas etre en mesure de changer les choses dans mon pays comme je le desire.Mais au fond, quand on vit dans un pays qui a connu plusieurs decennies des guerres, on finit par considerer la vie comme une zone rouge, un danger qu'on aimerait bien défier pour creer des opportunites. J'ai  toujours eu du mal a cacher ce qui me trouble,Ecrire pour  moi, c’est mettre sur papier ce que je ressens, ce que je vois,ce qui me brise en mille morceaux; je n’écris pas des histoires, j’écris la vie quotidienne du congolais, ses joies, ses douleurs, ses désespoirs, ses déceptions… mais aussi ses humbles pensées, ses reves, ses projets,ses espoirs et expériences. La vie ne nous donne pas toujours ce que nous désirons, parfois elle nous donne le contraire, c’est pourquoi il faut toujours espérer et se dire que l’avenir sera meilleur; mais pas aussi attendre demain pour  faire ce qu’on peut faire aujourd’hui. Nombreux congolais croisent les bras et se disent que leur avenir n’est pas encore la,que leur destin c’est demain.Chers compatriotes, ce que nous devons savoir est que notre destin c’est aujourd’hui, donc si nous voulons être heureux, nous devons commencer maintenant a construire et si l’on a pas assez des moyens pour cela, préparer les matériels de construction serait impérieux pour  rendre meilleur  notre demain par rapport a notre aujourd’hui .La vie a trop des surprises, on ne pourra la maudire tout simplement parce qu’elle nous a donne plus des mauvaises surprises que des bonnes mais chers congolais soyons consoles et regardons l'avenir avec un oeil neuf et que nos blessures interieurs liees au passe nous redonnent un nouvel elan.

                                            Carte_de_la_RDC000L’homme n’est jamais statique, il change suivant les circonstances et tant mieux si c’est dans le bon contexte et pour changer positivement il faut deux grandes choses: la décision et la volonté et lentement mais surement on y arrive.

                                              Le vrai changement nécessite la sincérité et le sacrifice.“Seule la confiance conduit a bien une barque”, cette citation, ma mère l’a écrit sur la première page d’un des carnet de mon père, au début je ne comprenais pas pourquoi mais maintenant je sais que c’est parce que la confiance nous pousse a aller de l’avant. Je sais maintenant que l’homme doit avoir confiance en lui car quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise ou qu’il aille, tout ce qui lui appartient lui revient un jour et il ne peut pas fuir sa nature, son destin et la volonte de Dieu. Mais que cette confiance en soi ne se transforme pas en égocentrisme car sinon il perdra ses bénédictions et ce que normalement devrait lui revenir.Snapshot_20120727_2Cher congolais, ayons confiance en nous meme et allons de l'avant.Au fil de temps certaines choses se décantent, quelqu’un a dit un jour,” ceux qui ont le plus des richesses intérieures sont ceux la qui doutent souvent d’eux même mais il suffit qu’ils trouvent les gens qui ont confiance en eux et qu’il se fassent confiance en eux même pour décoller vers la réussite”. Parfois il nous faut retourner dans le passe pour nous découvrir, pour retrouver notre identité et pour prendre un nouvel élan, mais aussi il faut nous demande si on a change et ce qui autrefois nous rendait heureux et qui a disparut.

 Les femmes du monde entier,particulierement celles de la RDC, aiment être traitées comme des fées, elles ont toujours l’envie d’être celles que leurs proches veulent qu’elles soient pour ainsi rendre tout le monde heureux. C’est pourquoi, tout le monde doit s’impliquer dans la construction de la personnalité de la femme vu que en grande partie ce qu’elle est, elle l’est pour plaire a son entourage. C’est vrai que moi-même personnellement si j’avais la capacité de changer des choses, j’en changerai des milliers vu les ratures que j’ai faite suite aux leçons de personnalité que moi et mon entourage avions inculqué dans mon cerveau.

                                                                                               Suite aux dépravations des mœurs au sein de nos sociétés et suite au fait qu’on ne croit plus au pouvoir qu’ont nos communautés pour reconstruire et changer les choses, on ne fait  confiance a personne, on dort et on se réveille sur la méfiance… cela a assez duree comme ca,levons nous et batissons.

                                                                                                                                                                      Christyna Mukongoma

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